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Delinquent Girl Boss : Worthless to Confess

Film de Kazuhiko Yamaguchi (1971)

Entame parfaite du coffret Pinky Violence. Récit des difficultés de réinsertion sociale de 4 anciennes camarades de maison de correction, confrontés à des difficultés diverses : en couple avec la mauvaise personne, problèmes financiers, en quête d'une figure paternelle, le tout réunis dans un infâme gang de yakuzas source principale de tout les problème. Yamaguchi trouve l'équilibre parfait entre un aspect relativement réaliste, puissance dramatique et inventivité pop typique du cinéma japonais d'exploitation de l'époque. Après une intro dans la maison de correction nous montrant les bases de l'amitié des héroïne, le récit s'attarde longuement sur la situation de chacune avec justesse que se soit la fille perdue sortant avec un sale type, la jeune mariée enceinte devant s'occuper d'un mari malade et surtout Reiko Oshida. cette dernière campe une fille décidée à s'en sortir et prête à tout pour aider ses amies, un beau personnage allant toujours de l'avant en toutes situation et assez émouvant son sentiment de solitude due à son statut d'orpheline (toute la scène où elle se bat avec son amie à cause de son comportement avec son père). La progression dramatique est parfaite et le final vengeur arrive à point, Yamaguchi se lâchant enfin. Le final est un spectacle haut en couleur avec nos cinq délinquante contrainte de reprendre la voie criminelle pour laver l'affront, déboulant comme dans un western vêtue de long imper rouge avant de les tomber pour décimer du yakuzas en au sabre en petit short lors d'une séquence d'anthologie où Yamaguchi déborde d'invention (le chef yakuza qui se fait tuer en contre plongée à travers le sol transparent). Apparemment c'est le 4e volet des Delinquent Girl Boss si les autres sont aussi bons.