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film de Masaru Konuma (1974)

La sublime épouse d'un PDG refuse de se soumettre aux fantasmes de son mari. Frustré, ce dernier demande à l'un de ses employés modèles, dont la mère fut, après la Seconde Guerre mondiale, une "maîtresse" réputée, de l'initier à des plaisirs interdits.

Un belle réussite du cinéma pinky japonais 70's (du studio Nikkatsu) au pitch des plus tordu avec cet employé de bureau impuissant suite à un traumatisme d'enfance contraint de "dresser" la femme frigide de son patron incarné par la sublime Naomi Tani. De là va naître la plus improbable des histoires d'amour et récit d'initiation quand Naomi Tani prendre goût au "dressage" et l'employé retrouver sa virilité grâce à ses pratiques radicales. Une bonne dose d'humour et de second degré tapie sous les excès portée par une prestation flamboyante de Naomi Tani poignante en victime subissant les derniers outrages puis totalement lubriques et nymphomane dans la dernière partie du film, avec un égal talent. Le film va assez loin des les déviances sexuelles, SM, bondage, scatologie, saphisme (porté par le personnage bien tordu du mari) et Masaru konuma fait preuve du brio et de l'inventivité typique du cinéma japonais de l'époque avec une photo léchée, des cadrages surprenant qui mettent parfaitement en valeur l'érotisme violent et raffiné et les situations extravagantes.