Samedi 19 janvier 6 19 /01 /Jan 22:29

Film érotique de Akira Kato

Prisonnière du vice

Titre original
Niizuma jigoku
  • Date de sortie8 février 2012 - en DVD (1h 16min)
  • AvecNaomi Tani, Terumi Azuma, Hirokazu Inoue
  • GenreErotique
  • Nationalité Japonais
  • couleur
  • long métrage
  • année de production 1975

 

 

La belle et jeune Yuki décide de quitter son mari car elle ne supporte plus les perversités qu'il lui fait subir. Elle retourne dans sa ville natale où elle renoue avec quelques flirts de son adolescence. Avec l'un d'entre eux, elle s'initie aux plaisirs du sadomasochisme. Elle s'y plonge avec délice, pour le meilleur et pour le pire.

On est d’ailleurs avant tout face à une œuvre de fiction avec un scénario tout sauf vain, le sexe est là pour illustrer les tourments de l’âme des protagonistes. L’objet de toutes les interprétations et de tous les fantasmes, s’impose rapidement : il s’agit de la corde. La corde qui sert ici à pratiquer le bondage SM, à immobliser sa partenaire pour des ébats magnifiant la soumission. Comme souvent, la soumission excite, se présente comme une délivrance, un exutoire. Yuki réalise peu à peu qu’elle est attirée par ces pratiques. Il y a une scène extrêmement perturbante où la jeune femme assiste au lynchage d’une jeune voleuse en pleine rue. La pauvre voleuse est humiliée, frappée. C’est abominable mais filmé avec une curieuse fascination, voire une envie.

S’abandonnant dans les bras d’un homme marié, Yuki perd peu à peu la raison, devient prisonnière de ses propres vices. L’homme marié a pour compagne une femme qui le supplie presque de la soumettre. La violence des rapports est partout, synonyme de plaisir comme de destruction psychique. Yuki est un personnage qui sous apparence de libération sexuelle, ne cesse de se condamner, ne se pardonne rien. Les cordes qu’elle accepte, les cordes du plaisir présent, la renvoie aux cordes du passé. Les cordes d’un mariage désastreux et destructeur, la corde d’un suicide…Si l’œuvre souffre parfois de quelques problèmes de rythme, Prisonnière du vice reste une curiosité. Un voyage latent mais turbulent dans les affres de l’âme tourmentée d’une jeune femme égarée.

 

A noter la belle performance de Naomi Tani qui joue avec conviction une femme tourmentée par ses propres désirs sadomasochistes. Surnommée «la reine du SM», elle a fait rêver toute une génération de spectateurs avec son anatomie généreuse faisant d’elle une flamboyante Vénus de l’Extrême-Orient.

 

 

Par Ninja faeniel - Publié dans : Films érotiques
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